Ce week-end accompagné d’un ami de passage à Dublin, j’ai décidé de réaliser l’un de mes rêves Irlandais, visiter le Connemara et voir si Sardou disait vrai dans sa chanson. Cependant, il n’est pas facile de se rendre dans le comté sans voitures lorsqu’on a 21 ans (trop jeune pour pouvoir louer une voiture en Irlande). J’ai donc décidé de passer par un prestataire qui proposait des tours dans le Connemara à partir de Dublin pour 40€ à prix étudiant (Comptez 20€ pour les trajets Dublin-Galway, Galway-Dublin).
Le départ a lieu le dimanche matin à 6h50 du matin sur O’connell Street, l’heure ne me surprend pas tant que ça, car il faut bien trois heures de route pour rejoindre la porte d’entrée du Connemara : Galway. Le trajet est très agréable car le confort du bus est vraiment impeccable (j’ai eu cette chance, je ne sais pas pour les autres) avec sièges en cuir inclinable à 130° au moins. Arrivée à Galway vers 10h du matin, le bus nous dépose à la gare routière, ou nous attend un autre bus de l’agence en charge du tour, cette fois-ci, le bus est bondé et le confort y est plus précaire mais ce n’est pas le but vu que nous sommes là pour visiter.
Le tour se décompose en un grand parcours autour du comté avec plusieurs arrêts à des endroits bien stratégiques : Kylemore Abbey, Cong, Killary fjord et bien d’autres encore dont je n’ai pas retenu le nom. La nature reprend sa place dans cet environnement extraordinaire rempli de lacs, de montagnes et de plaines. On comprend vraiment les paroles de la chanson de ce bon vieux Michel : « Terres brulées au vent des landes de pierres, autour des lacs c’est pour les vivants … ». De nombreux Français sont présent lors du tour, l’air de la chanson ne résonne donc jamais très loin.
Le point culminant du tour est la visite de l’abbaye de Kilemore, qui est situé au beau milieu de nulle part et qui fait face à un lac entouré par la montagne. Les jardins de l’abbaye situés un peu plus loin raviront les botanistes les plus passionnés par leur construction botanique atypique (les jardins sont en pente). Aussi, la nourriture servie dans le restaurant près de l’abbaye reste plutôt bonne même si le prix demeure encore un peu excessif.
Mais assez parler, la meilleure façon de vous donner envie de franchir le pas et d’aller vous aussi chanter le refrain de Michel Sardou sur place est de vous montre des photos de mon périple afin de vous convaincre !
W.